À l’heure où le monde professionnel est en pleine transformation digitale, le riche parcours de Lamia THIBAULT, ingénieure chez SEGULA Technologies, constitue un parfait exemple d’évolution réussie dans le numérique : après un Mastère en mécanique et modélisation numérique à CentraleSupélec, et un début de carrière comme ingénieure R&D au sein d’un grand groupe de BTP, Lamia Thibault rejoint TF1 à la Direction de l’Innovation ; ses nombreuses interactions avec des startups opérant dans les domaines du Big Data et de l’Intelligence artificielle, dans le cadre de la démarche d’open innovation de TF1, l’incitent alors à se spécialiser dans ces deux domaines, au moyen de formations, moocs et bootcamps. En octobre 2018, rejoindre SEGULA lui permet de parachever sa spécialisation dans le numérique : en tant qu’ingénieure Avant-vente Data Science et Intelligence Artificielle (IA), elle est aujourd’hui chargée de développer l’activité Big data et IA du Groupe.
Pourtant, malgré la multiplication des besoins du monde professionnel dans le numérique et des formations spécialisées, rares sont les femmes qui accèdent à ces belles opportunités professionnelles. Une étude du syndicat professionnel du numérique souligne que les femmes ne représentent en effet que 27,5% des emplois du numérique.
Reflet de l’inégalité d’évolution professionnelle à laquelle est confrontée la population féminine, cette sous-représentation s’avère aussi néfaste pour l’économie : le marché du numérique, pourtant en tension, se prive à la fois d’un vivier de talents et d’une précieuse source de créativité et d’innovation. Le manque à gagner financier pourrait se chiffrer en milliards d’euros selon une étude de la Commission européenne.
« La féminisation des métiers du numérique est un enjeu primordial, tant sur le plan économique que sociétal. » confirme Lamia Thibault. « Économique, car le numérique est un véritable levier de compétitivité et de croissance pour les entreprises. Se passer des talents féminins dans un secteur aussi stratégique que pénurique n’est donc pas envisageable. Sociétal, car l’on ne peut se satisfaire d’une société numérique pensée, développée et administrée par des hommes, pour des hommes. »
Pour ces raisons, SEGULA Technologies signe aujourd’hui le Manifeste pour la reconversion des Femmes dans les métiers du numérique initié par Social Builder et Femmes du numérique.
Avec ce manifeste, SEGULA s’engage à mettre en œuvre les trois mesures suivantes :
– Élargir nos critères de recrutement pour prendre en compte l’ensemble du potentiel et du parcours de formation des candidats : compétences transverses, posture, formation initiale comme continue…
– Valoriser tous types de parcours professionnels, ceux-ci étant vecteurs de richesse et d’expérience
– Recruter des profils de tous âges, car ce qui compte ce sont la motivation, l’appétence, la capacité d’adaptation et d’apprentissage.
La signature du document a lieu le cadre d’une conférence organisée sur le salon VivaTech de Paris en présence de Cédric O, Secrétaire d’État chargé du numérique, ainsi que de divers intervenants, dont Lamia Thibault, venus témoigner de leur parcours et des stratégies mises en œuvre par leurs entreprises sur le sujet.
Ce manifeste confirme l’engagement de SEGULA pour améliorer l’accès des femmes aux métiers scientifiques et techniques. Le Groupe soutient en effet l’association Elles bougent depuis 2015. Au sein de SEGULA, une trentaine de collaboratrices et collaborateurs s’investissent dans cette association en tant que marraines et « relais » pour combattre les stéréotypes et inciter les jeunes filles à envisager des carrières dans les secteurs scientifiques et technologiques.